La consigne, mesure phare du du projet de loi « Economie circulaire », est l’exemple même de la fausse bonne mesure écologique, réduite à un coup de com.
Ce mécanisme est avant tout dangereux pour l’ensemble des acteurs du recyclage puisqu’il revient à casser en deux notre service public de gestion des déchets, le rentable d’un côté et le couteux de l’autre. Il revient, en outre, à légitimer la production et l’utilisation des bouteilles plastiques.
Ce mécanisme est ensuite inefficace dans la lutte contre les pollutions plastiques, pour preuve, ces bouteilles plastiques représentent moins d’ 1% des déchets ménagers, et moins de 0,1 % des déchets produits chaque année en France. Surtout, cette consigne sera dédiée au recyclage et non au réemploi alors que les efforts doivent se concentrer sur la réduction de la production de plastique. Le Gouvernement manque donc sa cible mais peu importe, l’opération de communication est réussie.
Face à cette aberration, le Sénat a pris ses responsabilités. La rapporteure, Marta de CIDRAC (LR), a décidé de limiter la consigne au réemploi pour que le bilan environnemental de cette mesure soit réellement positif.
La protection de l’environnement mérite mieux que des slogans et des mesures tape-à-l’œil, surtout, le Gouvernement doit cesser de faire de l’écologie le cheval de Troie d’intérêts particuliers.
La consigne est, en effet, le moyen qu’on trouvé quelques grands groupes de s’assure de s’assurer un gisement de matières premières à bas coût.
Privatiser la collecte des seuls plastiques qui rapportent, même avec beaucoup de communication, ça ne s’appelle pas faire de l’écologie.