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Hôtels & restaurants : « Un sentiment de stigmatisation et  d’abandon se développe. »
Olivier Rietmann
02. En page d'accueil Communiqué · 11 décembre 2020

Hôtels & restaurants : « Un sentiment de stigmatisation et d’abandon se développe. »

11.12.2020 – Olivier RIETMANN, sénateur de la Haute-Saône soutient la réouverture des hôtels et restaurants.

Alors que le secteur CHR (cafés, hôtels, restaurants) lutte depuis trois trimestres pour sa survie, Olivier RIETMANN, Sénateur de la Haute-Saône, a auditionné hier, au sein de la commission des affaires économiques, Hervé BECAM, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), Didier CHENET, président du Groupement national des indépendants (GNI), Alexis BOURDON, président du Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (SNARR).

« Après l’incompréhension suscitée par un second confinement imposé par le Gouvernement en dépit des efforts déployés par les professionnels pour assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, c’est désormais la colère qui est exprimée » témoigne le Sénateur qui a également rencontré Richard MILLERAND, Président de l’UMIH 70.

« Un sentiment de stigmatisation et d’abandon se développe. Il est accentué par le manque de visibilité sur les mesures de soutien au-delà du 31 décembre » souligne Olivier RIETMANN.

« Si ces dernières existent, elles sont toutefois insuffisantes en raison notamment des charges fixes dont les professionnels doivent toujours s’acquitter » rapporte le Sénateur, soulignant la persistance des loyers, des congés payés, des charges audiovisuelles, des frais de surveillance, des contrats de gaz et d’électricité, etc. C’est aussi le remboursement des PGE qui inquiètent les professionnels qui se disent incapable de les rembourser si la situation restait bloquée.

« Selon Hervé BECAM, ce sont 200 000 emplois qui seraient menacés du fait de l’arrêt de l’activité » précise le Sénateur qui, rejoignant la demande des professionnels, demande au Gouvernement « d’anticiper la reprise avec des modèles économiques et des modes de consommation profondément différents de ceux de début 2020, sans quoi, l’attractivité de nos territoires sera profondément et durablement meurtrie ».