Le Sénat a dénoncé le recours par l’exécutif du 49.3, pour la dixième fois cet automne, sur un texte budgétaire qui est celui de tous les records, tant en termes de déficit que de niveau d’emprunts nouveaux.
Le Sénat avait proposé un grand nombre d’amendements pour élaborer un budget sérieux, marqué par la volonté de répondre aux mieux aux attentes des Français, des entreprises et des collectivités.
Le Gouvernement n’a quasiment rien repris des apports du Sénat, que ce soit en faveur des collectivités territoriales, des entreprises ou en terme d’économies.
La seule mesure notable reprise par le Gouvernement est la suppression par le Sénat du dispositif d’encadrement des dépenses des collectivités, assorti de sanctions (« Cahors bis »).
Toutes les propositions d’économies ont été refusées : les crédits supprimés ont été rétablis.
Par ailleurs, la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027 s’est conclue par un échec.
La France n’a pas besoin de plus de chèques en bois, de toujours plus de dépenses publiques, elle a besoin de vraies réformes !