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Olivier RIETMANN défend l’école de la République, «creuset de l’apprentissage de la vie en société »
Olivier Rietmann

Olivier RIETMANN défend l’école de la République, «creuset de l’apprentissage de la vie en société »

07.04.2021 A l’occasion de l’examen du projet de loi confortant le respect des principes de la République, Olivier RIETMANN, Sénateur de la Haute-Saône, a défendu cet après-midi en séance publique un amendement qui permet un meilleur encadrement de l’instruction en famille (IEF) en passant d’un régime de déclaration préalable à un régime d’autorisation préalable.

« Mon intention n’est pas de limiter l’instruction en famille mais de mieux l’encadrer » explique le sénateur. « Les dérogations sont d’ailleurs suffisamment larges pour ne pas enfreindre la liberté

d’enseignement des parents : état de santé de l’enfant, pratique d’activités sportives ou artistiques intensives, itinérance de la famille, existence d’une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif » rappelle-t-il.

Selon le Sénateur, il s’agit aussi et surtout de rappeler le rôle majeur de l’école au cours de l’enfance.

« Creuset de l’apprentissage de la vie en société et de la mixité, l’école permet à l’enfant de bénéficier d’une instruction partagée et ouverte sur le monde. L’enfance est le moment de la découverte des autres, de la confrontation avec des camarades différents de ses frères et soeurs, où l’on est confronté à une autorité qui n’est pas celle prodiguée par les parents. On parle de PMA sans père mais quid de l’enfant sans camarade ?» a interpellé Olivier RIETMANN. 

« D’aucuns regrettent le rôle de la cohésion sociale qu’avait le service militaire. Mais alors, comment accepter de faire fi de l’école, lieu où l’on découvre une mixité improvisée et une diversité non choisie, où l’on apprend les choses de la vie, ses règles, ses frustrations aussi ? » a-t-il poursuivi, convaincu que l’école de la République n’était pas juste une option parmi d’autres pour apprendre.

Si le sénateur regrette le rejet de son amendement par 225 voix « contre « et 114 voix « pour », les 2 heures de débat au Sénat témoignent de l’importance accordée au sujet par la représentation nationale. La commission mixte paritaire sera in fine chargée de trouver un accord sur la mise en place du dispositif.