A la veille de l’examen du texte « vigilance sanitaire » au Sénat, Philippe Bas s’est exprimé pour redire l’opposition de la majorité des sénateurs LR aux mesures souhaitées par le gouvernement. Selon lui, « elles dérogent à nos libertés ».
Alors que le gouvernement a fait voter – de justesse, à 10 voix d’écart – par l’Assemblée nationale le projet de loi «vigilance sanitaire» qui lui donne la possibilité de prolonger le passe sanitaire obligatoire dans les restaurants, musées et trains jusqu’au 31 juillet prochain, les sénateurs, eux, ne souhaitent pas que ces restrictions enjambent la campagne présidentielle.
Le sénateur de la Manche Philippe Bas et de nombreux sénateurs du groupe Les Républicains iront à l’encontre du gouvernement en plaidant notamment pour une fin de l’état d’urgence sanitaire le 28 février 2021. Philippe Bas le rappelait : « il faut y aller étape par étape. » La date du 31 juillet est «déraisonnable» et «pas démocratique». Il souhaite donc imposer au gouvernement certaines limites qui seront débattues à partir du 28 octobre.