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« Nous n’avons pas tant besoin de loi que de volonté. »
Bruno Retailleau

« Nous n’avons pas tant besoin de loi que de volonté. »

« Je travaille avec méthode et précision à un texte sur la présence des black blocks dans les manifestations. » indiquait le Garde des Sceaux sur France Inter le 9 décembre 2020.

Bruno Retailleau, auteur d’une proposition de loi anti-casseur votée par le Sénat en 2019, réagit au propos du Ministre. Retrouvez son communiqué de presse :

« Il faut que le Gouvernement cesse de créer des écrans de fumée pour masquer son impuissance en annonçant sans cesse de nouvelles lois. A chaque problème désormais, on a l’annonce tonitruante d’un projet de loi qui abouti, plusieurs mois après, à un catalogue de mesures technocratiques qui ne résolvent  pas grand chose, comme actuellement la loi sur le séparatisme. 

Qui peut croire qu’en France il n’y a pas déjà des lois qui interdisent de brûler des voitures, de briser des vitrines et de frapper des policiers ? D’ailleurs il y a déjà une loi anti Black Blocks, votée à mon initiative et à laquelle le gouvernement avait fini par se rallier après beaucoup de valses-hésitations. 

L’urgence pour le ministre de la Justice ce n’est donc pas d’écrire une nouvelle loi, mais c’est de s’assurer que la justice condamne les voyous et quand ils sont condamnés qu’ils effectuent leur peine.

L’urgence pour le Président de la République, c’est d’assurer le soutien de la nation à nos forces de l’ordre en évitant de reprendre à son compte les accusations infamantes de violences policières proférées par l’extrême gauche. 

L’urgence pour le ministre de l’Intérieur c’est de donner à nos policiers les moyens de lutter vraiment contre les casseurs. 

C’est pourquoi j’ai proposé la création de brigades anti- blacks blocks qui puissent réaliser un vrai travail de police judiciaire, avec des spécialistes formés au suivi, à la détection et à l’infiltration des groupuscules ultra violents.

Seul ce travail permettra d’identifier et d’inculper les récidivistes, afin de les condamner lourdement pour réunion en bande organisée ou association de malfaiteurs. 

Nous n’avons pas tant besoin de loi que de volonté. »

Bruno Retailleau
Président du groupe Les Républicains au Sénat