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« Un budget 2021 insuffisant pour sauver les élevages et les abattoirs. »
Olivier Rietmann

« Un budget 2021 insuffisant pour sauver les élevages et les abattoirs. »

Communiqué de presse – Olivier RIETMANN
PLF 2021 et l’agriculture

A l’occasion de l’examen des crédits de la mission agriculture du projet de loi de finances pour 2021, Olivier RIETMANN, Sénateur de la Haute-Saône, a dénoncé l’insuffisance des moyens alloués aux élevages et aux abattoirs. Sur les 1,2 milliard d’euros du volet agricole du plan de relance, 250 millions seulement sont consacrés à la modernisation de ce secteur économique.

« Cette rallonge est-elle suffisante pour sauver ces filières qui souffrent d’une crise des vocations sans précédent, provoquée à la fois par un manque de rentabilité patent, des conditions de travail d’une violence inouïe que d’aucun ne pourrait raisonnablement supporter pour moins de 1 000 euros par mois, voire moins de 500 euros ? » a tout d’abord interrogé Olivier RIETMANN, qui a aussi dénoncé « la politique de dénigrement systématique » mise en oeuvre par des minorités agissantes.

Selon le Sénateur, « la réponse est non ».

Ces quelques dizaines de millions d’euros sont insuffisants pour sauver la filière viande bovine et résoudre ses problématiques, telles que la diversification de l’industrie de l’abattage et de la transformation, la concentration des centrales d’achat de la grande distribution ou encore, la mise au diapason de l’offre et la demande de viande de boeuf.

« Surtout, cette rallonge ne permettra pas de déployer une véritable stratégie de développement pérenne à l’exportation » précise le Sénateur, qui appelle le Gouvernement à faire valoir sur les marchés extérieurs les produits français qui bénéficient de surcroît d’une réputation de haute qualité.

« La France doit aussi arrêter de subir un flux croissant d’importations » ajoute Olivier RIETMANN avant de rappeler qu’entre 10 % et 25 % des produits importés ne répondent pas aux exigences de qualité imposées à l’agriculture française qui, elle, « ne cesse de faire évoluer ses métiers et d’investir, sans le soutien de l’Etat, afin de protéger l’environnement, la santé des consommateurs et le bien-être animal, pour 0 centime de plus sur les cours de vente ces dernières décennies ».