Le Sénat a terminé l’examen du PLFSS. La majorité sénatoriale a souhaité réorienter le texte dans plusieurs directions et apporter des solutions là où le Gouvernement hésite et peine à réformer le pays.
D’abord la majorité sénatoriale a voté une réforme des retraites, assortie d’une période préalable de négociation, qui permettrait d’assurer un avenir sans déficit aux régimes de retraites. Il y a urgence à agir pour maintenir le niveau de vie des retraités, assurer une retraite pour les générations encore actives et pallier les injustices qui existent dans le régime actuel.
Ensuite la majorité sénatoriale a réintroduit la proposition de loi de Bruno Retailleau sur les déserts médicaux qui permettrait de repartir près de 4000 jeunes médecins généralistes tous les ans dans les zones tendues.
Le Sénat a aussi rappelé au Gouvernement qu’il ne pouvait pas continuer à faire l’autruche sur la question de l’autonomie et qu’il devait s’en préoccuper rapidement.
Le Sénat a corrigé la copie du Gouvernement qui prévoyait de ponctionner 2 milliards sur la branche famille de la sécurité sociale malgré l’urgence qu’il y a à reconstruire une politique familiale que les gouvernements Hollande et Macron ont méthodiquement détricoté.
Enfin le Sénat a rejeté l’ONDAM, présenté par le Gouvernement, en raison de son insincérité et d’une perspective budgétaire qui ne permettra pas de résoudre les graves difficultés auxquelles est confronté la santé dans notre pays. Le niveau de l’ONDAM présenté par Gouvernement tient plus de l’affichage que de la réalité des besoins.
L’examen du PLFSS par le Sénat a mis le doigt sur les graves lacunes de la politique sociale, familiale et de santé du gouvernement. Le Sénat a porté de vraies solutions alternatives.