« Vous ne priorisez rien en annonçant vouloir financer tout. Vous parlez de sérieux budgétaire et vous faites exploser la dette de la France tout en renvoyant aux parlementaires la responsabilité de faire des économies. Les Français attendent un cap. » C’est avec ces mots qu’ont début les débats sur la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.
Ce texte qui fixe le cap et la trajectoire de nos finances publiques a été adopté au Sénat après avoir été largement modifié. Le groupe LR a suivi deux objectifs majeurs : aligner l’effort de l’État sur celui des collectivités et ramener le déficit sous le seuil emblématique des 3% avant 2027. Il en va de la crédibilité de la France, vis-à-vis des Français mais aussi vis-à-vis de nos partenaires européens.
Ainsi, le texte voté par les sénateurs prévoit notamment que :
- Le seuil des 3% de déficit soit respecté dès 2025 ;
- La dette soit revue à la baisse dès 2024 ;
- Les dépenses moyennes annuelles des administrations centrales diminuent, comme celles des administrations locales, de 0,5% en volume.
Un pays qui ne tient pas ses comptes est un pays qui ne tient pas son rang. La France doit prendre la mesure des changements qui s’opèrent dans un contexte international de plus en plus complexe. Il est du devoir de l’exécutif de permettre au pays de dégager des marges de manœuvre dont nous avons tant besoin pour appréhender les crises que nous avons à connaître, qu’elles soient d’ordre écologique, économique ou géopolitique.