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Future PAC 2023-2028 : Olivier RIETMANN défend une « agriculture des territoires »
Olivier Rietmann

Future PAC 2023-2028 : Olivier RIETMANN défend une « agriculture des territoires »

Lors de sa séance du mardi 4 mai 2021, le Sénat a débattu sur le thème : « Les enjeux nationaux et internationaux de la future PAC », débat dans lequel est intervenu Olivier RIETMANN, Sénateur de la Haute-Saône.

Ce dernier a souhaité fertiliser ce débat par l’expression des agriculteurs Haute-Saônois, qui se disent aujourd’hui très inquiets. Une inquiétude « bien légitime » selon le Sénateur, dès lors que l’on mesure les conséquences que pourront avoir les arbitrages autour de la future PAC 2023-2028 sur les équilibres fragiles de certaines exploitations.

Rappelant tout d’abord que plus de 80 % de la surface agricole utile en Haute-Saône était caractérisée par des sols superficiels, et les efforts incontestables des agriculteurs pour palier cet handicap (développement en polyculture-élevage notamment), le Sénateur a souligné l’importance de la politique agricole commune qui soutient et accompagne ces exploitations situées en zones défavorisées.

« Or la PAC va changer mais les contraintes de production, elles, ne changent pas et même s’aggravent. Si la faible qualité des sols est presque routinière pour nos paysans, le fléau de l’excès de sécheresse est une calamité à laquelle on ne se fait pas » a ensuite déclaré Olivier Rietmann. Il poursuit : « Dans ce contexte, un changement brutal de paradigme serait un coup mortel porté à nos paysans dont les revenus sont au plus bas. Pour éviter ce désastre, une prise en considération totale de l’ICHN s’impose en faveur des zones défavorisées simples. Mais aussi la reconnaissance de certaines spécificités, comme celles des zones intermédiaires. L’Etat devra également s’engager à pallier la baisse des cofinancements FEADER ».

Soulignant que la prise en compte des spécificités des territoires était une caractéristique de la PAC, le ministre de l’agriculture a assuré mettre tout en oeuvre dans les négociations pour préserver ce choix. Si le ministre a pris un engagement moral pour garantir la compensation de l’ICHN par l’Etat, le Sénateur sera vigilant quant à la concrétisation de cet engagement qui sera décidé par le Gouvernement Français.